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Américain. Guerre, Rambo, pluie et tripailles.
Date de sortie : Février 2008
Durée : 1h 30min.
HISTOIRE
Retraité, John mène une vie paisible dans ce coin de jungle de Thaïlande. Capitaine d'un petit bateau, le Love Boat, avec ses deux assistants, il occupe ses journées par des activités locales: pêche à l'arc de compétition, saisie de serpents venimeux et autre fabrication de pales à l'aide de sa forge et de son marteau.
Un jour de pluie habituelle, le responsable d'un groupe de touristes l'aborde:
- Capitaine Stubing? je présume.
- Beuah. John. John Ramebow.
- Arf. Certes. Mon brave. Il semblerait que vous ayez le seul bateau du coin susceptible de nous amener, mes compagnons d'Eglise et moi dans ce village Birman, pas loin.
- Vous avez des flingues?
- Hum, non. Nous sommes là pour apporter la paix et l'aide aux opprimés de ce peuple qui subit le joug d'une guerre civile qui dure depuis 60 ans.
- Cassez-vous: je fais pas dans le social (Zut! y'a trois syllab' dans ce dernier mot)
- Attendez, ne partez pas. Laissez-moi vous présenter ma jolie et jeune femme blonde, elle a d'autres arguments pour vous convaincre.
Se rappelant soudain qu'avant d'être un soldat ivre de haine, il était un étalon Italien dans sa prime jeunesse, John accepte de les amener en Birmanie.
M'est avis que les méchants vont se rappeler de cette escapade touristique...
MON AVIS
C'est du Rambo: pas de doute.
Encore moins causant que dans les autres volets, les seules âneries qui sortent de sa bouche sont du genre: "Mieux vaut mourir pour une cause que vivre pour rien" et autre "On peut berner une fois mille personnes mais pas berner mille fois une personne".
Le spécialiste des effets spéciaux est spécialisé dans le gars qui explose sur une mine ou qui prend un mortier sur la tronche: du coup y'a des morceaux partout et c'est trés joli au milieu des flammes de l'explosion.
Ah oui, du coup on a droit à la tripaille complète quand y'a des morts (et y'en a). Fini les Rambo qui tire dans le tas et où les gars basculent en avant en se tenant le ventre. Là, on fait dans le brut pour bien montrer que la guerre, c'est pas bien.
Légèrement bouffi, Stallone garde ce regard très très impressionnant que si y'en a un comme ça dans mon dos, je serre tout fort les fesses.
ça restera pas un film culte mais ça n'est pas franchement ce qu'on recherche en regardant Rambo.